Souscription publique pour l'Eglise

 

 

Une souscription publique lancée pour aider à restaurer l'église

Par la signature de la convention signée le 22 janvier en mairie entre la commune de St-Romain-la-Motte représentée par le Maire Gilbert Varrenne et la Fondation du Patrimoine, représentée par Robert Maréchal, délégué départemental, une souscription volontaire vient d'être lancée pour aider à financer des travaux importants sur l'église portant sur la restauration des corniches et la protection des vitraux dont le coût éligible est de 108 783 € H.T. Cette recherche de mécénat d’entreprise et du mécénat populaire est menée en partenariat avec la Fondation du Patrimoine qui a pour but de sauvegarder et valoriser le patrimoine de proximité. Comment contribuer ? L’opération se fait par deux canaux possibles, le site internet de la fondation du Patrimoine www.rhone-alpes.fondation-patrimoine.org ou par chèques à l’ordre de «Fondation du Patrimoine-église de St-Romain-la-Motte» recueillis par la Mairie et encaissés par la Fondation. Ces dons bénéficient d'une déduction fiscale. La Municipalité envisage l’organisation de concerts et autres manifestations pour animer cette souscription en collaboration avec tous les amis du patrimoine qui voudront apporter leur soutien à sa sauvegarde.

 

L’  EGLISE  EN  TRAVAUX

L'EGLISE DE St-ROMAIN

 

Le Conseil Municipal en mars 1841 constate que l'église " menace ruine et ne saurait être réparée ...et décide de la reconstruction dudit immeuble ".
La décision coïncide avec l'arrivée de l'Abbé Nicolas GRANJON.

Né en 1806 à Montbrison, il est nommé à la cure de St Romain le 22 janvier 1841 et installé officiellement le 27. Il aura la charge de la paroisse jusqu'à son décès en 1866. Sa dépouille sera transférée en 1891 sous la grande croix du cimetière inauguré en 1887.

Saint-Romain doit beaucoup à l'Abbé GRANJON. En 1850, le Conseil Municipal lui adresse sa " reconnaissance pour tout ce qu'il a fait et fera pour la Commune ". De fait, il assuma, de ses propres finances une partie du coût de l'église, puis en 1850 du nouveau presbytère. C'est à ce point que la municipalité en 1853 demande en sa faveur une aide au Préfet : "l'Abbé GRANJON ayant tout dépensé dans la construction de l'église et du presbytère est dans la gène....".